javakey
Le JDK 1.1 propose un outil de sécurité : javakey. Celui-ci permet de
réaliser toutes les opérations liées à la signature de classe aussi bien au niveau
de l'auteur, que de l'utilisateur. Il utilise pour fonctionner une base de données
d'identités qu'il crée lors de sa premmière utilisation (le fichier
identitydb.obj).
Du coté de l'auteur
Pour créer une applet signée, les étapes suivantes sont à réaliser :
<APPLET CODE=applet.class ARCHIVE="archive_signe.jar" WIDTH=500 HEIGHT=50> </APPLET>
Du coté de l'utilisateur
Le principe de la signature n'est pas supporté par Netscape 4 sans plug-in. Par
contre l'appletviewer du JDK 1.1 implémente cette fonctionnalité. Pour
pouvoir utiliser les applets signées par exemple par "dupond", les étapes
suivantes sont à suivre :
javakey -c dupond trueLe "true" signifie qu'on donne les droits au applets signées par "dupond".
javakey -ic dupond certificat_dupond
Cette fonctionnalité ne permet pas d'avoir un contrôle fin des accès aux ressources. Soit l'applet a tous les droits de l'utilisateur, soit elle n'a qu'un accès limité comme toutes les applets non signées. Il est clair qu'il n'est pas conseillé d'abuser de cette méthode. Il faut avoir pleine confiance en la personne signataire, puisqu'on donne tous les droits à toutes les applets signées par cette personne.
Cette technique peut être utile pour une même personne utilisant deux machines ou une même entreprise. Cela permet d'exécuter sans limitation une application se trouvant sur une machine A, sur une machine B via TCP/IP, les deux machines pouvant même fonctionner sous des OS différents.
Un particulier peut éventuellement utiliser cette fonctionnalité vis à vis d'une banque ou d'une société très sûre. Une autre utilisation semble imprudente.