Le groupe anglais avait déjà publié un premier album de Post-Rock solide en 2018, Where All It Began, et il a été possible de les découvrir en France lors d’une petite tournée en fin d’année dernière. Coldbones revient en 2020 avec ce 2ième album et aurait dû le soutenir au Dunk!Fest.
Comme avec beaucoup d’album, le premier titre pose les bases de celui-ci, il définit quel sera le nouveau son du groupe. The Flooding of the Word commence en douceur, élégamment. Les grosses guitares n’apparaissent qu’à mi-morceau. Ensuite, les sons électros arrivent eux pour accompagner la boucle principale. Et, ce n’est que pour la fin du titre que sont introduites les structures complexes pour un conclusion en apothéose.
Collapse, le titre suivant, est celui qui a été assez logiquement choisi comme single. Il est relativement court, direct grâce à des riffs efficaces. Les sons électros simulent de manière lointaine et assez originale un chant.
Tide et Cleanse suivent avec fluidité et cohérence. Ils sont chacun des alternances de moments doux et fins et de passages agressifs. La qualité des riffs n’est jamais démentie.
Le court Ascend, puis The Burning of the Earth sont des titres plus atmosphériques. Les riffs appuyés ne reviennent qu’avec Ruin, où les sons électros apportent également une belle richesse. Consume s’appuie lui plus sur des riffs récurrents. Hinterlands arrive à faire passer une belle émotion grâce à ces mélodies.
Extinct, enfin, clôture l’album avec force et rythme, et un extrait d’un poème de Lord Byron (poète britannique du 18ième siècle) remarquablement intégré à la composition.
Ce The Cataclysm est une grande réussite. Grâce entre autres à un son parfaitement maîtrisé, il fait preuve d’une grande richesse. Il devient clair avec cet album que Coldbones sera un pilier du renouveau du Post-Rock britannique.